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Louis XI : La Trêve ou L'Epée

Louis XI : La Trêve ou L'Epée

Price: 28.90 €

Publisher: Ludifolie

Reference: LF-TE

Format: ziplock

Period: Middle-Ages

Language:

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La Trêve ou l’Épée est le 13ème module de la série Au Fil de l'Epée et le second volume « Louis XI ». Il retrace deux batailles de Louis XI, roi de France : Blanquetaque (1475) et Guinegatte (1479).

Blanquetaque (1475) : Après sa défaite à l’issue de la guerre du Bien public, Louis XI parvient à semer la division chez ses adversaires et à regagner le terrain perdu. En 1472, la mort prématurée de son frère Charles de France et l’échec des Bourguignons au siège de Beauvais marquent un premier tournant en faveur du roi. Une menace mortelle plane cependant toujours au-dessus du trône des lys. Les Bourguignons se sont alliés aux Anglais, après que Charles le Téméraire a épousé en secondes noces Marguerite d’York, une soeur du roi Édouard IV. Louis XI a gagné du temps en attisant la guerre civile qui opposait en Angleterre les York et les Lancastre, mais après la mort de Henry VI Lancastre, en 1471, les York ont gagné la partie. Au début du mois de juillet 1475, Édouard IV débarque à Calais avec la plus grande armée jamais rassemblée par un roi d’Angleterre sur le continent. La guerre de Cent Ans est sur le point de reprendre. Il faut toute l’habileté de Louis XI et toute la maladresse du duc de Bourgogne pour dissuader Édouard IV de s’engager dans un nouveau conflit. Déçu par les promesses non tenues de Charles le Téméraire, il signe avec Louis XI les trêves de Picquigny le 31 août 1475, pour une durée de sept ans. Louis XI a dû mettre la main à la poche et promettre de verser chaque année au trésor anglais une pension de 50 000 écus d’or, une somme importante pour le roi d’Angleterre, toujours désargenté, mais assez modique pour le roi de France. Bien qu’il ne s’agît toujours pas d’une paix – la paix ne sera jamais signée avec les rois d’Angleterre, qui ne retireront les fleurs de lys de leurs armoiries qu’en 1802 – le traité de Picquigny met un terme définitif à la guerre de Cent Ans...

Guinegatte (1479) : Charles le Téméraire est tué à la bataille de Nancy le 5 janvier 1477. Aussitôt, Louis XI envahit les possessions bourguignonnes. Le duché, puis le comté de Bourgogne – actuelle Franche-Comté – sont occupés. Dans le nord, un raz-de-marée s’abat sur les Pays-Bas bourguignons. La Picardie, puis l’Artois et le comté de Boulogne tombent dans l’escarcelle de Louis XI, non sans résistance, car la population est farouchement hostile aux Français. Marie de Bourgogne, fille unique de Charles le Téméraire, épouse en août 1477 Maximilien de Habsbourg, fils de l’empereur Frédéric III. C’est à Maximilien que revient désormais le soin de défendre l’héritage des ducs de Bourgogne. Le 29 juillet 1479, il met le siège devant la ville de Thérouanne, occupée par une importante garnison française, qui conduit régulièrement des courses dévastatrices en Flandre. Louis XI est alors très affaibli par la maladie. Il a laissé le commandement de ses armées du Nord à Philippe de Crèvecoeur, seigneur d’Esquerdes, un transfuge bourguignon qui s’est rallié à lui en 1477...

Conception : Frédéric Bey / Graphismes : Vincent Burger

Echelles du jeu :

Unité : 1 point de force pour 100 combattants

Echelle de la carte : environ 300m par hexagone

Durée d’un scénario : 12 tours, en 3 à 5 heures

Complexité : 6/9

Contenu

2 cartes A1 (59,4 x 84 cm) • 324 pions prédécoupés • 1 livret de règles, scénarios et notes historiques • 1 aide de jeu