Great War Commander
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MARNE 1918 - Friedensturm

Jeu - Historique - Carte - Pions

Historique

Début 1918, la situation sur le front de l'ouest est toujours verrouillée. Mais pour la première fois depuis 1914, les Allemands sont en supériorité numérique grâce aux troupes transférées de l'est après l'effondrement du front Russe. Profitant du nombre et de tactiques révolutionnaires, ils engagent contre les Britanniques, en mars et avril 1918, une série d'offensives aux résultats spectaculaires: Michael et Georgette, qui mettent temporairement les Anglais hors de combat.

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Ludendorff décide alors de porter son coup suivant sur les Français. Il choisit le Chemin des Dames, là où les Français ont échoué un an plus tôt. C'est un secteur réputé calme, tenu par une relativement faible densité de troupes, notamment des divisions anglaises au repos après avoir subi l'opération Michael deux mois plus tôt. Le 27 mai en pleine nuit, les divisions d'assaut allemandes, précédées par les petits groupes de Stosstruppen, débouchent et écrasent les troupes alliées, sonnées par le terrible bombardement orchestré par le Colonel Bruchmuller. Le commandement français peine à réagir, massant les troupes en première ligne et tardant à faire sauter les ponts sur l'Aisne, qui sont capturés intacts par les Allemands. Le front allié s'écroule dans la journée et l'avance allemande est foudroyante, avec un bond en avant de 50 kilomètres en quelques jours. L'arrivée des renforts alliés, notamment deux divisions américaines, permet d'arrêter les Allemands sur la Marne.

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Le front dessine un saillant suite aux offensives Michael et Blücher. Le 9 juin, Ludendorff lance l'offensive Gneisenau visant à réduire ce saillant en s'emparant du noeud ferroviaire de Compiègne. La XVIIème armée de Von Hutier remporte quelques succès initiaux et franchit la rivière du Matz. Mais, cette fois, les français ne sont pas pris par surprise, grâce au décodage quelques jours plus tôt d'un message par Georges Painvin. Le "radiogramme de la victoire" permet au haut commandement français de dépêcher la Xème armée de Mangin qui stoppe rapidement l'avance allemande, sauvant ainsi Compiègne.

Des combats vont continuer à se dérouler tout au long du mois de juin, visant à élargir le saillant. En particulier, le bois de Belleau va être le théâtre de sanglants affrontements. Pendant 4 semaines, les Allemands tentent de faire craquer les troupes US au bois de Belleau. Mais c'est sans succès, et le moral des troupes US ressort grandi de l'affrontement, au prix de terribles pertes.

Sentant la victoire finale lui échapper, Ludendorff prépare l'Offensive de la Paix : le Friedensturm, qui vise à encercler Reims, lieu hautement symbolique. Déclenchée le 15 juillet avec d'énormes moyens, elle se heurte à une armée française dont la doctrine tactique a fait plus de progrès en 2 mois qu'en 4 ans de conflits. Le général Gouraud, chef de la IVème armée française a mis en pratique la défense en profondeur de Pétain. Les Allemands sont massacrés sur la deuxième ligne de défense. Seul la pince ouest allemande connait quelques succès sur la Marne et dans la forêt de la montagne de Reims et rapidement, le Friedensturm ne vise plus qu'à s'emparer d'Epernay.

Mais l'échec allemand devient total quand le 18 juillet, les troupes franco-américaines lancent une grande contre offensive. Précédés par 500 chars et appuyés par une aviation nombreuse, les alliés reprennent peu à peu le terrain perdu en mai. Fin juillet, ils sont sur la ligne Soissons-Reims, remportant ainsi la bataille décisive de la guerre. Ils ne s'arrêteront que le 11 Novembre.